Une série de grèves doit débuter, mardi 1er février, en Algérie avec des mouvements du personnel paramédical et de l’éducation alors que l’opposition vient d’appeler ã une marche ã Alger pour demander "le départ du système".
Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a appelé lundi le personnel paramédical des hôpitaux et des polycliniques ã observer dès mardi une grève de deux jours pour faire pression sur le ministère de la santé. "Un service minimum sera assuré dans les principaux établissements hospitaliers. Quelque 90 000 salariés sont concernés par ce mouvement", a précisé le responsable du SNAP. L’Algérie compte actuellement 300 hôpitaux généraux, quatorze centres hospitalo-universitaires et 1 200 polycliniques.
MARCHE LE 12 FÉVRIER
Les personnels du corps commun du ministère l’éducation envisagent de leur côté de se rassembler le 14 février devant le siège de leur ministère ã Alger. Ils réclament notamment une augmentation de salaire et une hausse de la prime de rendement.
Les chômeurs prévoient pour leur part le 6 février un mouvement de protestation devant le siège du ministère du travail, ã Alger, où ils comptent déposer une plate-forme de revendications.
L’annonce de ces mouvements intervient alors que la toute nouvelle Coordination nationale pour le changement et la démocratie, qui regroupe des mouvements d’opposition et organisations de la société civile, a appelé ã une marche le 12 février ã Alger.
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